Malgré l’adoption en 1996 de la loi sur l’air, les seuils d’alerte à la pollution sont régulièrement dépassés. Parmi les substances les plus nocives figurent les particules fines, l’ozone, l’azote et le monoxyde de carbone. L’examen de la loi sur la transition énergétique est l’occasion de dresser un état des lieux et d’envisager de nouvelles solutions.
Bien que préoccupante, la situation s’améliore en raison de la forte baisse de la pollution industrielle et du développement de la mobilité durable. Grâce aux mesures effectuées par l’Observatoire de la qualité de l’air, de nouveaux dispositifs et matériaux ont été mis au point : plâtres absorbants, revêtements et matériaux intelligents, structure alvéolaire permettant aux bâtiments de « filtrer » l’atmosphère, logiciels capables d’évaluer la pollution d’un quartier ou d’une rue, développement de la végétalisation urbaine. De nombreuses collectivités ont intégré la qualité de l’air dans leur stratégie de mobilité : création de zones à 30 km/h, gratuité du stationnement pour les véhicules faiblement émetteurs, gratuité des transports publics.
Et puis, les mentalités évoluent. La qualité de l’air figurera parmi les priorités du troisième plan national santé-environnement ( PNSE ). Cela permettra d’envisager des actions plus transversales, combinant réduction des émissions de carbone et de substances polluantes.